vendredi 5 juin 2015

Il vaut mieux être sourd que d'entendre ça

(Bruno Racine et Jean-Claude Meyer, comblés)
« Michel Houellebecq est un de ces rares écrivains qui ont su traiter les questions contemporaines avec courage et d’une manière qui interpelle le lecteur. La dérision qui habite ses romans reflète sa position d’observateur exilé et solitaire d’un monde revenu des idoles de la modernité. » (Bruno Racine, président de la BnF)

« Pour ma part, Michel Houellebecq est sans doute le plus grand écrivain français contemporain, même s’il peint une réalité souvent glauque, ou peut-être en raison même de cela qui reflète bien notre époque, je suis heureux que le Prix de la BnF l’ait ainsi consacré ».(Jean-Claude Meyer, président du Cercle de la BnF et mécène du Prix éponyme qui vient d'être décerné au pitre)

Eh, les gars, je vous rappelle que le même prix avait été attribué il y a quelques années à Pierre Guyotat. J'espère pour votre santé mentale et stylistique que vous faites encore la différence entre Guyotat et Houellebecq. Cela dit, vous l'avez aussi filé à Sollers et Modiano. Au temps pour moi. Bon, sinon, je vous rappelle juste qu'il ne faut pas confondre les expressions "observateur exilé" et "planqué fiscal"; et que l'expression "une réalité souvent glauque" est une tautologie. Enfin, sachez que la notion de "plus grand écrivain français contemporain" est non seulement ridicule mais très ridicule. Surtout appliqué à Zemmour. Euh, pardon. A Houellebecq.

2 commentaires:

  1. Le plus grand écrivain français contemporain est Jean Teulé. En effet, même avec des talons, Adriana Karembeu ne le dépasse point: confer http://tinyurl.com/q6v79sj

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  2. Tout à fait d'accord en ce qui concerne Houellebecq! (Sollers itou!) Mais je ne mettrais pas dans le même sac Modiano, ce n'est pas la même visée, ni la même pointure, ni le même combat...

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