vendredi 26 juin 2015

Hasta la vista, baby…

Ce n'est pas en améliorant la bougie qu'on a inventé l'ampoule. Ceci expliquant cela, le Clavier Cannibale va prendre dès ce soir des "vacances" jusqu'à fin août.

L'été s'efforcera d'être aussi studieux que la beauté est convulsive. Quelques traductions en cours (Sergio de La Pava, Eleni Sikelianos, Raymond Federman…), plusieurs projets persos de front (dont la dernière main à un "chant" qui paraîtra en janvier aux éditions de l'Ogre, un poème d'une petite centaine de pages intitulé Comment rester immobile quand on est en feu, et qui donnera lieu à des lectures musicales avec l'ami Mellano…), une centaine de recettes de cuisine à tester, un revers lifté à améliorer au ping-pong, des dizaines de films à voir et revoir (avec en ligne de mire quelques DVD de Mikhalkov mais aussi passage par La Rochelle et son festival), des lectures en pagaille, de la route en Toyota, des escales atlantiques, des spectacles à voir (vive le festival de Figeac!), des amis à régaler, quelques parties de billard chinois, du vide-grenier à foison, bref, du farniente 2.0.

Je vous retrouve à la rentrée avec entre autres mon nouveau roman, Crash-test, qui paraîtra le 19 août aux éditions Actes Sud. Des rencontres sont déjà prévues en librairie, et vous pouvez bloquer si ça vous dit dorzédéjà le neuf septembre (penser Neuf-Neuf), ça sera en soirée, à la librairie Charybde, dans le XIIè à Paris, et j'y serai en bonne compagnie puisqu'aux côtés de deux collègues et néanmoins amis, Mathieu Larnaudie (Notre désir est sans remède) et Mathias Enard (Boussole).

Quoi d'autre? Ah oui. Une dernière citation avant la fin du monde:

"Tu seras la seule à savoir, quand je ne serai plus là,
que je ne reviendrai jamais plus, et tu me chercheras
là où il y aura lieu de me chercher: tu ne regarderas même pas
la route sur laquelle je m'éloignerai pour y disparaître,
et que tous les autres par contre verront, stupéfaits,
comme pour la première fois, emplie d'un sens nouveau,
dans toute sa richesse et toute sa laideur,
surgir dans leur conscience."

Bon vent…

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