mardi 4 novembre 2014

L'allumeur de (ré)Werber

Alerte à la population. L'ami des fourmis a parlé. Oui, Bernard Werber lui-même en personne nous a récemment offert ses lumières sur le monde impitoyable de la littérature imprimée sur du papier. Et de nous assener dans le journal Métro cette revigorante vérité :
"Il y a deux sortes d’écrivains: ceux qui écrivent pour entrer à l’Académie française, et ceux qui écrivent pour leurs lecteurs."
Tu sais, Bernard, on n'est pas obligés d'écrire "pour". On peut aussi écrire "contre". Mais continue, au moins toi tu nous faire rire régulièrement.

3 commentaires:

  1. Deux sortes d'écrivains?! C'est quelque peu réducteur. Il y a toutes sortes d'écrivains. Chacun en jugera en son âme et conscience de lecteur, critique, éditeur, fanatique, pourfendeur... averti ou pas. On peut écrire pour quelqu'un ou personne, écrire pour soi, envers et contre tout, avec des si et des je m'en fous, des je vous déteste tous ou des avec vous sinon rien. Bref, lorsqu'on est écrivain, on peut tout inventer. On est à la fois menteur, diplomate, psychiatre, rebelle, grossier, poète, gracieux, sournois, implicite, juste, capricieux. Si toutefois l'on tente de définir tel ou tel écrivain, tout dépendra du regard que l'on porte sur lui et son oeuvre. A chaque regard, des écrivains. A chaque écrivain, des regards...

    RépondreSupprimer
  2. On écrit parce qu'on n'a pas le choix de ne pas écrire: enfin, je dis ça , je ne dis rien....

    RépondreSupprimer
  3. il les accumule, Bernard (et ne semble avoir jamais lu Borges, au passage). J'ai le souvenir d'avoir découvert son site grâce à vous, cher Claro ( cf: http://towardgrace.blogspot.fr/2009/12/pas-joli-joli.html ) et je ne vous remercie qu'à moitié (ses difficultés avec la langue française m'avaient bien fait rire, à l'époque, http://tinyurl.com/5tybflv )
    des écrivains, cela dit, il y en a plein de sortes: ceux qui s'y mettent pour nourrir leurs enfants (M. H. Clark...), ceux qui osent le pseudonyme ridicule (M. Chattam...), ceux qui n'écrivent pas que des conneries, mais en filment aussi (M. Houellebecq...), ceux qui savent bien que c'est beau, une ville, la nuit (R. Bohringer, hé bé), ceux qui finissent ivres chez un Philippe Lefait pas content content (J.B. Pouy...), ceux dont le nom de famille est le même que celui d'une vedette de la chanson (P. Valéry...), ceux qui draguent Catherine Ceylac à la tv (T. de Rosnay...), ceux qui savent qu'il faut brûler pour briller (J. Giorno...), ceux qui ont même arrêté (D. Roche...), quant à ceux qui n'écrivent point, de loin ils sont les plus nombreux...

    RépondreSupprimer