samedi 10 novembre 2007

Le maître du château


First, Life.




Then, Death.

2 commentaires:

  1. And after, Le Monde :
    "Norman Mailer, conscience et poil à gratter de l'Amérique, est mort, samedi 10 novembre, à l'âge de 84 ans des suites d'une insuffisance rénale. Auteur d'une trentaine d'ouvrages, deux fois couronné par le Prix Pulitzer, il a été l'un des protagonistes de la scène intellectuelle américaine des années 1950, 1960 et 1970.


    Né le 31 janvier 1923 à Long Branch (New Jersey) dans une famille de la petite bourgeoisie juive, l'élève brillant, entré à Harvard en 1939, diplômé en mécanique aéronautique quatre ans plus tard, a combattu dans le Pacifique pendant la seconde guerre mondiale. En 1948, il publie Les Nus et les Morts, un roman sur la guerre au réalisme brutal. Le succès est immédiat, le texte est traduit en une vingtaine de langues.

    L'écrivain se fait par la suite l'observateur critique et subversif de l'Amérique, dans des ouvrages inspirés à la fois par l'actualité et par sa propre vie : Un rêve américain (1965), Pourquoi sommes-nous au Vietnam (1967), Les Armées de la nuit (prix Pulitzer 1969) et le Prisonnier du sexe (1971). Chacun de ses livres ou presque soulève la controverse : de Marilyn (1973), une biographie romancée de Marilyn Monroe, au Chant du bourreau" (prix Pulitzer 1980), un roman reportage basé sur un fait réel et racontant le calvaire d'un criminel de sa naissance à son exécution.

    Norman Mailer se bâtit au cours des années une légende turbulente, à la fois chaleureuse et sulfureuse : bagarreur et boxeur, grande gueule, buveur, fumeur et amateur de femmes, il se marie six fois – sa dernière épouse est le peintre Norris Church –, produit cinq mauvais films, se lance dans une improbable candidature à la mairie de New York, récite de la poésie pornographique ou affronte en public l'auteur Gore Vidal...

    Mailer n'a jamais cessé d'écrire. Et de s'attaquer à des montagnes : son dernier livre Un château en forêt, sorti début 2007, est un roman sur la jeunesse d'Hitler, raconté par un démon, sous-fifre de Satan. Son dernier morceau de bravoure."

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  2. C'est étrange, cette nouvelle m'attriste bien plus que je l'aurais pensé. Au revoir Norman!

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